JAY LYON
Jay Lyon : un artiste local d’aujourd’hui aux influences d’ici et d’ailleurs
Issu d’un univers musical très hétéroclite, du Jazz au Ragga en passant par le Maloya ou la soul, Jordan Técher ou Jay Lyon, son nom d’artiste, s’est lancé dans la musique l’année dernière. Fort d’une expérience musicale dense, à 30 ans, le jeune homme pourrait bien s’imposer dans le paysage musical local et bien au-delà puisque son univers n’a pas de frontières…
Jay Lyon devait avoir une douzaine d’années lorsqu’il découvre le monde musical du Ragga. À l’époque, ce style de musique, très plébiscité par la jeune génération, grâce à des artistes tels que Benjam, Secteur 410 ou François Dals pour ne citer qu’eux, influencent grandement le jeune collégien. C’est ainsi qu’il entame l’écriture de ses propres textes qu’il pose sur des rythmes Ragga et RnB, très en vogue aussi. Souhaitant se perfectionner et en apprendre davantage, le jeune Jordan Técher suit des cours de jazz, de soul. Il faut dire que durant son enfance, il est bercé par des anciens disques de blues et de jazz de son père entre Ray Charles et Sade notamment. Il se rappelle avoir écrit et chanté ses premiers textes pour la première fois vers l’âge de 14 ans avant de découvrir le vaste univers du rap américain et français vers les 17 ans.
Impossible pour Jay Lyon de choisir un style musical, de s’enfermer dans un rythme défini. Qualifiant sa musique de « multiunivers », oscillant tout de même entre le Reggae, Dance-hall et plus récemment, l’Afro-pop et le Zouk ; l’artiste s’investit dans tout ce qui le touche émotionnellement parlant. Sensibles aux sons de Mickael Jackson, Usher, M. Nove, Capleton, Sizzla, Etana, Bob Marley, Burna Boy à l’international ; Ben l’Oncle Soul en France ou Isnel et PixL en local, ont composé l’univers artistique de Jay Lyon.
Les textes ont également une grande importance dans ses chansons qui retranscrivent sa vie, les bons et les moins bons moments ; évoquent l’espoir et la joie des choses simples. Nombreux sont les titres de Jay Lyon qui ne méritent qu’à être entendus sur les ondes, car sa voix ne s’oublie pas, malgré des styles bien singuliers.
À la question de savoir « pourquoi Jay Lyon pour nom de scène ? », l’artiste explique que ses amis du quartier de Saint-André, d’où il est originaire, l’appelaient juste « J » pour Jordan, devenu « Jay » avec le temps. « Lyon » parce que fan de Empire, une série musicale, et après avoir été dans une mauvaise passe dans sa vie, il emprunte le nom de l’un des acteurs de cette série qui lui redonne quelque peu confiance en lui.
En termes de projet à court terme, un EP est prêt et quelques clips assortis devraient prochainement être tournés. D’ici à la fin de l’année, Jay Lyon devrait très vite trouver son public au travers de scènes et différents shows case aux quatre coins de l’île.
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